« Il est temps de faire vos valises » – le nouveau ministre de l’Interieur italien, Matteo Salvini, promet des déportations massives

Le chef du parti de la Ligue et ministre italien, Matteo Salvini, se promène dans la foule / Photo : AP

Leader of the League party and Italian Interior Minister, Matteo Salvini, walks through the crowd on the occasion of celebrations for Italy's Republic Day, in Rome Saturday, June 2, 2018. At an oath-taking ceremony in the presidential palace atop Quirinal Hill, the new premier, political novice Giuseppe Conte, and his 18 Cabinet ministers pledged their loyalty to the Italian republic and to the nation's post-war constitution in front of President Sergio Mattarella. (Claudio Peri/ANSA via AP)

Lors d’un rassemblement à Sicile, Matteo Salvini a prévenu: « Le trajet gratuit est terminé. Il est temps d’emballer ».

Il a été conseillé aux migrants vivant en Italie de commencer à faire leurs valises à mesure que les nouveaux dirigeants du pays répètent les promesses de les expulser du pays.

Lors d’un meeting dans le nord de l’Italie, le nouveau ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini, a prévenu : « Les bons moments pour les clandestins sont terminés, préparez-vous à faire les valises. »

La nomination de Salvini a été décrite comme un « rêve » par un supporter, tandis qu’un autre a déclaré sur la page Facebook du politicien que la nouvelle formation politique « respire un air différent ».

Autour de là, il y a un air festif, vous pouvez le voir dans les regards des italiens qui ont confiance en ce gouvernement. C’est un gouvernement avec les bonnes personnes aux bons endroits.

Plus tôt aujourd’hui, Salvini a rejoint le Premier ministre Giuseppe Conte et le reste du cabinet nouvellement assermenté pour voir le défilé du Jour de la République à Rome.

L’escouade acrobatique aéronautique de l’Italie a survolé le centre-ville de Rome traînant la fumée rouge, blanche et verte du drapeau italien. La fierté nationale est une caractéristique de chaque Jour de la République, mais elle a pris une signification particulière cette année après que l’Italie a mis fin à trois mois de troubles politiques et financiers et a juré dans un gouvernement dont les tendances populistes et eurosceptiques ont alarmé l’Europe.

Les nouveaux dirigeants italiens ont commémoré la fondation de la République italienne en assistant au défilé militaire pompeux, et ont ensuite promis de se mettre au travail en créant des emplois et en expulsant les migrants.

La promesse de déportations de masse à venir rappelait que l’Italie a un parti de droite résolument anti-immigré dans sa coalition gouvernementale, et que l’Union européenne devra affronter un nouveau partenaire gouvernant sa quatrième plus grande économie.

Il s’est également attaqué aux ONG, les qualifiants de « taxis de la mer » qu’il accuse de complicité avec les réseaux de passeurs.

Les Etats doivent recommencer à faire leur travail et plus aucun vice-passeur ne doit accoster dans les ports italiens.

Pour accélérer les expulsions, Matteo Salvini devra multiplier les centres de rétention et les accords avec les pays d’origine, dont beaucoup ne sont pas pressés de voir revenir leurs citoyens.

Pour trouver rapidement des fonds, il réclame « un bon coup de ciseaux dans les cinq milliards d’euros » consacrés chaque année à l’accueil des demandeurs d’asile.

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