Un homme de 29 ans a été arrêté pour le meurtre présumé de Pamela Mastropietro.
Pamela Mastropietro, 18 ans, dont le corps démembré a été retrouvé dans deux valises jetées dans la campagne près de Pollenza près de Macerata en Italie, mercredi 31 janvier.
L’accusé est apparu « confus et pas très clair » lors d’un interrogatoire dans lequel il a nié les accusations, selon des sources judiciaires.
Une autopsie du corps n’a pas permis d’établir la cause de la mort jeudi.
La police judiciaire a trouvé des vêtements tachés de sang appartenant à la victime et d’autres traces de sang chez l’accusé.
Ils ont également trouvé un reçu d’une pharmacie à proximité où la victime avait acheté une seringue.
Pamela Mastropietro avait quitté volontairement un centre de désintoxication à Corridonia, le 29 janvier.
La communauté de désintoxication de Pars, dont elle s’est enfuie, a déclaré jeudi que l’affaire mettait en évidence « une sous-estimation tragique du problème de la drogue dans notre pays ».
Suivent l’incident, plusieurs commentaires racistes appelant à des vengeances ont été postés sur les réseaux sociaux.
Le meurtre de Mastropietro a été utilisé par la droite pour promouvoir leur message anti-migrants dans leur cadre de leur campagne électorale.
Le 3 février, des Africains sont la cibles de Luca Traini, un proche de l’extrême droite.
Il est soupçonné d’avoir effectué une fusillade au volant d’une voiture qui visait des Africains.
Au moins 6 Africains ont été blessées dans la ville de Macerata.
Dans la soirée la mère de Pamela Mastropietro a appelé au calme, « La violence ne peut pas être la réponse à la tragédie qui nous a frappé ».
L’oncle de la victime est repris par RaiNews24, « Ma famille et moi invitons toute la communauté de Macerata et pas seulement de calmer le ton. Ce qui se passe à Macerata est injustifié, nous ne pouvons pas répondre à un acte de barbarie avec autant de barbarie, il ne faut pas faire justice par soi-même ».