Des femmes Ougandaises abandonnées avec leurs bébés conçus par des Chinois

chinois

Dans le district d’Oyam en Ouganda, plus d’une douzaine de femmes luttent pour élever des enfants nés de ressortissants chinois.

Les relations sino-africaines se sont améliorées depuis l’adoption des dirigeants Africains de la politique de l’est-orient. Mais il ressort que le boom chinois est venu avec sa part de douleur, en particulier pour des femmes et filles africaines.

Dans le district d’Oyam en Ouganda, plus d’une douzaine de femmes luttent pour élever des enfants nés de ressortissants chinois après que les pères les aient abandonnés. Selon le président de Kamdini, Sam Ogwang Alunyu, ils ont recensé 20 enfants qui ont été engendrés par des ouvriers chinois.

Jacqueline Adero, 20, résidente d’Arukolong, Zambia Parish, est l’une d’entre eux.

Adero déclare qu’un ressortissant chinois, identifié comme Yahang, a engendré sa fille d’un an et demi. Il était employé par Sinohydro Construction Company qui construit le barrage de Karuma.

Adero raconte qu’en 2015, elle est allée à Karuma pour chercher un emploi mais a fini dans une relation avec Yahang qui a promis de l’épouser et de l’emmener en Chine.

Les espoirs de Adero d’épouser Yahang ont disparu quand elle a réalisé que son petit ami retournait en Chine sans elle.

Cinq mois de grossesse et incapable de travailler, Adero est retourné dans son village frustré. « Je n’arrivais pas à croire qu’il rentrait en Chine définitivement, pourtant, je portais son enfant à l’époque. Je suis rentré chez moi déçu à gérer ma grossesse. »

Sa mère, Sophia Kolo, affirme que les tentatives pour découvrir qui était responsable de la grossesse étaient vaines jusqu’à l’accouchement d’Adero à l’hôpital Aber il y a un an.

Il est difficile, dit la femme, d’élever l’enfant métisse parce qu’elle est allergique à la plupart des aliments locaux, « Elle ne se nourrit que de biscuits et de boissons gazeuses et quand nous servons ses plats locaux, elle développe des éruptions sur tout le corps. »

Le père d’Adero, Alfred Kolo, veut que Sinohydro intervienne et retrouvent son beau-fils. « Je ne suis qu’un paysan et incapable d’élever cet enfant. Il est très coûteux de répondre à ses besoins médicaux et de la nourrir en tenant compte du régime dont elle a besoin. Son vrai père doit venir et soutenir ».

Patrick Okello, le chef du clan Mwa Otiratok, a déclaré qu’il déposerait une plainte officielle auprès de la direction de Sinohydro. « Nous avons une loi dans notre culture qui exige que vous épousiez cette fille ou que vous compensez les dommages et le temps perdu à cause de la grossesse« , dit-il. « C’est sur cette base que nous allons demander à l’entreprise de retrouver ces travailleurs qui ont abandonné nos filles avec leurs enfants. »

Séparément, le Dr Richard Nam, Premier ministre de la Fondation Culturelle Lango, a déclaré qu’il envisageait de négocier avec la direction de Sinohydro sur la façon dont les femmes pourraient être soutenues.

5 Commentaires

  1. C’est pareil à MUSOSHI au SHABA (KATANGA ) avec les japonais à l’époque, d’ailleurs, ils tuèrent ces enfants par empoisonnément médical au dam du Gouvernement zaïrois ( congolais ) … Ceux qui vivent aujourd’hui avaient eu la vie sauve grâce à la prudence de leurs familles …

  2. C’est triste pour ses jeunes filles,les responsables de tous nos problemes ce sont nos chefs d’etat,l’education doit etre la priorite dans toute l’afrique que chaque citoyen(ne) puisse connaitre ses droits et se defendre devant n’importe quel situation,helas mais ce n’est pas le cas en Afrique parceque nous avons des chefs d’etats incapables de defendre l’interet de ses citoyens merci.

  3. Avec le complexe vous faites-vous les enfants avec n’importe qui ……
    L’enculé de chinois ,il est au chômage en Chine ,il n’a rien pour élever un enfant
    Alors les filles soyez prudentes
    Avec ces imbéciles : Libanais ,indiens ,chinois etcccc

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