10 Somaliens non armés dont trois enfants ont perdu la vie lors d’un raid mené par l’armée américaine.
L’incident a eu lieu dans une ferme dans la ville de Bariire, à l’ouest de la capitale de Mogadiscio, en août.
Le mouvement fédéral Somalien a mené sa propre enquête sur l’attaque à Bariire mais n’a pas publié ses conclusions.
Le raid bâclé des Etats-Unis, mené conjointement avec les troupes gouvernementales Somaliennes, aurait également été mené contre l’avis du général de brigade Ougandais, Kayanja Muhanga, commandant du contingent militaire de l’Union Africaine dans cette région de la Somalie.
L’un des soldats Somaliens a déclaré avoir vu les commandos américains tirer sur des victimes non armées.
Huit soldats américains menant l’attaque ont tiré sur deux personnes non armées qui préparaient le thé, selon une source anonyme de l’armée Somalienne.
Immédiatement après ces fusillades, « des soldats de l’armée nationale Somalienne se sont précipités et ont tiré sur trois fermiers dans un hangar voisin. Les soldats américains ont commencé à tirer sur d’autres fermiers dans le village agricole. »
« Selon plusieurs sources proches de l’enquête du gouvernement Somalien, il a été déterminé que les fermiers étaient des civils qui ont été tués à tort, mais ils ont été enterrés à la suite des pressions américaines », indique le rapport.
Bariire a été l’objet de batailles entre les militants d’Al-Shabaab et les forces sous le commandement de l’Union Africaine et du gouvernement.