-Lundi des milliers de blancs ont participé à une marche après le meurtre d’un viticulteur à Klapmuts, Capetown
De nombreuses communautés « d’agriculteurs blancs » sont descendues dans les rues, bloquant les routes dans le but de « sensibiliser le public sur les meurtres de fermiers ».
Surnommée #BlackMonday, la manifestation à reçu le soutien d’AfriForum, un groupe de défense des droits civiques, des syndicats agricoles, de la Chambre de commerce et d’industrie, des partis politiques, entre autres.
Cependant, cela a très vite tourné en une campagne anti-noir, faisant étalage de la suprématie blanche en terre Africaine.
« Nous nous sommes sentis protégés sous le drapeau de l’apartheid »
Dans une interview lundi, Odette van Rensburg de Capetown portant le drapeau de l’apartheid sur sa veste de motard dit regretter cette période.
« Sous ce drapeau, nous étions protégés, ce n’est pas une question de noir / blanc, c’est le droit de vivre et de se protéger. Je suis fière de ce drapeau. »
Regarder la vidéo :
https://twitter.com/tumisole/status/924982165808566273
Une vidéo montrant un groupe de manifestants chantant l’ancien hymne national Sud-Africain « Die Stem ».
https://twitter.com/tumisole/status/925217299623182336
Mbuyiseni Ndlozi de l’EFF a déclaré que les manifestants étaient des « fascistes » qui n’ont jamais accepté la dispense démocratique de l’Afrique du Sud.
Le parti EFF a observé la manifestation avec « dégoût », ajoutant que « la marche raciste sous le nom de Lundi Noir a encouragé le racisme anti-noir en utilisant des symboles de l’apartheid ».
« Nous appelons tous ceux qui sont descendues dans les rues hier, qui souhaitent le retour de l’apartheid de prendre les prochains bateaux et quitter notre pays. »
Trois personnes ont été arrêtés pour avoir bloqué la route N1 à Centurion, et deux personnes grièvement blessés à Middleburg, Mpumalanga, lorsqu’un camion a heurté des véhicules bloquant une routé.