Lion Air en Indonésie et Ethiopian Airlines en Éthiopie n’étaient pas équipés de dispositifs de sécurité.
Les deux 737 Max qui se sont écrasés en Indonésie et en Éthiopie ne disposaient pas de deux dispositifs de sécurité, que le constructeur américain propose aux compagnies aériennes en option.
La cause du crash des vols 610 de Lion Air et 302 d’Ethiopian Airlines n’a toujours pas été clairement déterminée, mais les enquêteurs ont déclaré que les données relatives aux vols indiquaient clairement que les deux incidents étaient similaires.
Les deux dispositifs de sécurité en question étaient un « indicateur d’angle d’attaque » et un « voyant d’incidence d’angle d’attaque », qui n’ont pas été inclus dans l’avion par Boeing en tant que dispositifs de sécurité standard, selon un rapport paru dans le New York Times.
L’indicateur d’angle d’attaque restera une option que les compagnies aériennes peuvent acheter. Aucune des deux fonctions n’a été imposée par la Federal Aviation Administration (FAA).
Les enquêteurs cherchent à savoir si des données erronées provenant des capteurs de l’avion Lion Air pourraient être à l’origine du dysfonctionnement d’un nouveau logiciel, appelé système de renforcement des caractéristiques de manœuvre (MCAS).
A la suite des drames, Boeing a pris la décision d’équiper par défaut ses 737 MAX d’un signal d’alerte lumineux, pour avertir de tout dysfonctionnement du système anti-décrochage MCAS.
Le vol 610 de Lion Air s’est écrasé en Indonésie en octobre, faisant 189 victimes à bord. Cinq mois plus tard, le 10 mars, le vol 302 d’Ethiopian Airlines s’est écrasé, faisant 157 morts et plus de victimes.
Depuis lors, plus de 300 avions 737 Max ont été retirés du service et les livraisons ont été suspendues pour 5 000 autres en commande.
La compagnie indonésienne Garuda a annoncé le 22 mars qu’elle annule la commande de 49 Boeing 737 Max 8.