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Le gouvernement prend des mesures pour dissoudre la Ghana Football Association (GFA) suivant des allégations de corruption de son président, Kwesi Nyantakyi .
La décision fait suite à l’accablant exposé, « Number 12 », du journaliste d’investigation Anas Aremeyaw Anas sur le football.
Dans une déclaration signée par le ministre de l’Information, Mustapha Hamid, le gouvernement a déclaré qu’il était « choqué et indigné » par le contenu de l’exposé qui a été présenté à l’AICC mercredi.
« Le gouvernement veillera à ce que les réformes nécessaires soient entreprises d’urgence pour assainir l’administration du football dans le pays », a ajouté le communiqué.
Plusieurs membres de haut rang de la GFA, y compris son président Kwesi Nyantakyi, ont été impliqués dans des actes de corruption.
Nyantakyi est vice-président de la Confédération africaine de football et également membre du Conseil de la Fifa, le conseil d’administration du football mondial.
Le journaliste d’investigation a surpris de nombreux officiels et arbitres Ghanéens de l’association de football lors de prétendues accords de matchs arrangés.
Des administrateurs de football ont également été vus en train de prendre de l’argent pour influencer les montés des joueurs dans l’équipe nationale et plus de temps de jeu.
Notamment, Eddie Doku, le patron du FA Regional Accra, a été surpris en train d’accepter un pot-de-vin pour influencer les temps de jeu d’un joueur de l’équipe B.
Deux législateurs, le député d’Assin Central, Kennedy Agyapong et le député de Lawra, Anthony Karbo, ont également été sérieusement entachés par les révélations.
Des mesures provisoires pour gouverner le football Ghanéen seront annoncées bientôt, en attendant la formation d’une nouvelle association.
Le Parlement mettra en place un comité spécial pour enquêter sur les allégations de corruption.
La GFA a déclaré dans un communiqué qu’elle coopérerait à toute enquête.