La loi sur les cybercrimes au Kenya pourrait entraîner des parents en prison

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Poster une photo du fessier de votre enfant ou à quel point ils sont mignons pendant l’heure du bain, sur les réseaux sociaux peuvent vous faire atterrir en prison au Kenya.

Les groupes populaires, en particulier sur Facebook, qui se concentrent sur les parents et les bébés sont en proie à des photos d’enfants malades affichés par les parents concernés.

Les enfants souffrant de diverses conditions de la peau, des brûlures et d’autres blessures ont leurs maux décrits et affichés par leurs parents inquiets. Certains cherchent de la sympathie, d’autres des conseils sur un diagnostic possible et un remède.

Mais maintenant, les parents doivent réfléchir à deux fois avant de publier de telles photos de leurs enfants en ligne car elles peuvent être interprétées comme de la pornographie juvénile.

Selon la loi sur la cybercriminalité promulguée par le président Uhuru Kenyatta la semaine dernière, toute personne qui partage de la pornographie enfantine via Internet sera passible d’une amende maximale de 20 millions de shillings ou d’une peine d’emprisonnement maximale de 25 ans si elle est reconnue coupable devant un tribunal.

Cette loi s’appliquera aux parents qui partagent des photos des organes génitaux de leurs enfants ou de leurs corps nus sur les médias sociaux.

La Constitution définit la pornographie juvénile comme toute représentation visuelle impliquant l’utilisation d’un mineur, ou d’une personne apparaissant comme un mineur, se livrant à une conduite sexuellement explicite.

Les militants pour les droits des enfants et l’avocat des enfants conviennent que les photos des organes génitaux d’un nourrisson sur les réseaux sociaux, peu importe l’intention, constituent un crime, violent les droits de l’enfant à la vie privée et constituent une forme de maltraitance.

Enricah Dulo, avocat spécialisé en droit de l’enfance, affirme que même si les photos du fessier d’un enfant n’ont aucun but sexuel, les parties intimes de l’enfant sont visibles sur l’image et il est clair que c’est la photo d’un enfant alors le parent demandant l’avis médical des internautes est coupable d’un crime, violant la vie privée de l’enfant.

Elle a dit que même en utilisant un pseudonyme ou un faux compte sur les réseaux sociaux ne protégerait pas les contrevenants, si l’adresse de protocole Internet peut être tracée, même en essayant de rester anonyme sera trouvé.

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